En marge de son groupe 16 Horsepower (que j'ai déjà évoqué ici, et dont vous pouvez écouter quelques extraits sur last.fm), l'Américain David Eugene Edwards a également monté Woven Hand. Quatre albums à ce jour, pour une sorte de néo-folk intense et ténébreux, marqué par la voix tendue d'Edwards et des compositions riches et variées, parfois teinté d'influences médievales. Sombre et mélancolique...
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Fredo Viola (un artiste londonien que je découvre à l'instant) nous offre un très bel exemple de clip vidéo réalisé avec peu de moyens. En l'occurrence, tout est basé sur des petits films de 15 secondes, tournés avec un simple appareil photo numérique, et montés avec le logiciel ad hoc (After Effects). Le tout, évidemment, sur une musique qu'il a composée et interprêtée lui-même : The Sad Song.
Ratatat, c'est deux jeunes New-Yorkais (Evan Mast, producteur, programmeur et multi-instrumentiste, et Mike Stroud, guitariste) qui s'amusent à brouiller la frontière entre rock et électro. Le résultat, purement instrumental, nage dans les contradictions et c'est un vrai bonheur : un son à la fois lisse et rugueux, des arrangements à la fois subtils et lourds, des mélodies à la fois entraînantes et atmosphériques. Si vous ne comprenez pas ce que ça veut dire, écoutez plutôt. ^^
Né dans les années '90, le post-rock est un courant musical qui cherche à se démarquer des formules du rock traditionnel (qu'il considère usées jusqu'à la corde et trop souvent récupérées commercialement), en explorant un rock principalement instrumental et "atmosphérique". En résultent des morceaux qui n'hésitent pas à prendre le temps qu'il faut pour poser l'ambiance voulue et explorent des schémas musicaux peu usités (dans le rock en tout cas), souvent complexes et ambitieux, très libres dans tous les cas.
La musique fait partie de ma vie. J'en écoute en permanence, que ce soit chez moi ou à l'extérieur, sur ma stéréo ou mon walkman, parfois même au boulot, grâce à Internet.
M83, c'est un groupe français d'electronica né avec le siècle. Un son qui fait parfois penser à Air, en moins doux et moins gentil et moins lisse. Il y a un petit côté Susumu Hirasawa, si vous connaissez. Des boîtes à rythmes et des nappes de sons clairement synthétiques, un poil rugueux mais quand même mélodieux, qui créent des ambiances très denses, tantôt naïves, tantôt ténébreuses, tantôt speed, tantôt planantes. La plupart des morceaux sont purement instrumentaux.
La suite de notre grande saga automnale !
Si vous avez loupé le début, ça commence ici.
En surfant sur last.fm je suis tombé sur ce billet personnel qui m'a donné envie d'en faire autant, à savoir passer en revue toutes les musiques qui m'ont marquées de mon enfance à aujourd'hui. Si possible sans rougir de mes goûts passés. ^^
Evidemment je ne vais pas me souvenir de tout, et puis la chronologie ne sera peut-être pas tout à fait conforme à la réalité, mais enfin, c'est déjà un essai (et de toute manière ce n'est pas le but).
Comme je me rends compte que j'ai beaucoup de choses à dire sur le sujet, je vais le faire en plusieurs chapitres. Ca me permettra d'alimenter mon blog de façon un peu plus régulière que d'habitude. ;) Bon allez, on commence par le commencement...
Celles/ceux d'entre vous qui connaissent The Wall de Pink Floyd se souviennent peut-être que cette oeuvre monumentale s'ouvre sur un fond sonore quasi imperceptible, une sorte de petite musique folklorique anodine et paisible (avec de l'accordéon et tout ça), brutalement interrompue par l'explosion de la guitare de David Gilmour et l'introduction, In The Flesh. Symétriquement, The Wall se conclut, après la destruction du mur symbolique de Roger Waters, par le même petit air champêtre, toujours à la limite de l'audible, dans le morceau final Outside The Wall. Les auditeurs encore plus attentifs (les vrais fans, quoi) auront sans doute noté un détail encore plus minuscule, qui vient renforcer cette construction symétrique (le début rejoint la fin).
Fait peu connu du public occidental, le Japon est le deuxième plus grand producteur de musique au monde, juste après les États-Unis. Une production gigantesque et foisonnante, principalement destinée aux Japonais évidemment, et largement dominée par de la pop commerciale assez peu intéressante. Mais il est possible, avec un peu de chance, de tomber sur des petites perles.
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