Fascinante exploration de la façon dont certaines communautés de joueur parviennent à exploiter des bugs incroyablement subtils pour répondre à leurs propres défis.
Veille
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Imposer aux gens qui s'expriment sur le web d'utiliser leur véritable identité ne résout aucun problème et en introduit de nouveaux, comme le montre l'exemple de la Corée du Sud : moins de 1% de diminution des commentaires malveillants, réduction de la liberté d'expression et de la sphère privée, augmentation massive des tentatives de piratage des sites qui doivent désormais stocker les données personnelles des gens, coûts importants pour les sites, application à deux vitesses de la loi, etc.
Violent video games are much more likely to be trotted out as an excuse, however, in certain situations. For a forthcoming study, Dr. Ivory and his colleagues studied 6,814 news accounts of mass shootings. They found that in coverage of mass school shootings specifically, video games were more than eight times as likely to be brought up when the shooter is white than when the shooter is black.
Of course this leads to all kinds of “social problems” (substance abuse, falling achievement, etc.). But any PR specialist or other propagandist knows it would be plain stupid to allow the actual policies and their roots to be discussed, or even to be visible.
So, let’s talk about something really serious, like the possibility that Black mothers don’t nurture their children because they evolved in the warm climate of Africa — real hard science, of the kind taken seriously by Malcolm Browne of the >New York Times, in the lead review mentioned earlier.
Dark Souls bosses are a beautiful marriage of fiction and encounter design. By the time you find Knight Artorias in Dark Souls’ expansion his background has already been well established in item descriptions and scraps of conversation. You know he’s one of Lord Gwyn’s four most trusted knights. He’s an unparalleled master of the greatsword. He is known as the “Abysswalker”. Gradually you piece together the story of a loyal warrior doomed by his own unwavering determination and sense of duty. It’s also a sad story about a man and his dog.
Dans ce contexte, nous assistons à la montée d’un discours assimilant les migrants à une «vague», un «tsunami» ou un «essaim» (selon les termes récents du premier ministre britannique, David Cameron) prêt à «déferler» sur l’Europe. L’usage d’un tel vocabulaire, dicté par une logique de gains électoraux à court terme ou de sensationnalisme médiatique, contribue à déshumaniser les personnes dont il est question. Une fois qu’on les a ainsi réduites à des abstractions menaçantes, il devient alors beaucoup plus aisé d’exiger le renforcement d’une politique répressive qui nie leur besoin de protection. Une telle politique, menée depuis plus de deux décennies par les Etats européens sous les termes de «sécurisation des frontières» ou de «lutte contre l’immigration irrégulière», s’est avérée coûteuse, inefficace, et humainement inacceptable.
Fascinante description du paysage politique américain et des différences fondamentales entre les deux principaux partis.
The behaviour of the British and wider European elite towards migrants is not simple inhumanity. It is strategic inhumanity. It is weaponised inhumanity designed to convince populations fracturing under hammer-blows of austerity and economic chaos that the enemy is out there, that there is an “us” that must be protected from “them”.
It’s hard to overstate the devastation to some people’s lives from having their names published as part of this hack: not only to their relationships with their spouses and children but to their careers, reputations, and – depending on where they live – possibly their liberty or even life. What appears on the internet is permanent and inescapable. All of the people whose names appear in this data base will now be permanently branded with a digital “A.” Whether they actually did what they are accused of will be irrelevant: digital lynch mobs offer no due process or appeals. And it seems certain that many of the people whose lives are harmed, or ruined, by this hack will have been guilty of nothing.
Extrait de Conjectures and Refutations, dans lequel Karl Popper s'interroge sur la meilleure façon de distinguer, de façon rigoureuse, science et pseudo-science.
Il serait donc temps que les médias et les journalistes soient formés à une vue qualitative des réseaux sociaux. Défi difficile, quand on sait que le simple fait de les faire utiliser les réseaux sociaux constituent parfois un challenge de taille. Ils se contentent donc d’une vue quantitative, mais celle-ci est également inexpérimentée. Lorsque BFM TV sort l’information à 15 h, il y a 215 tweets uniques, 882 avec retweets. Quand tous les médias au soir en parlent, cela fait 3211 tweets dont 912 uniques faits, par 2500 personnes. Comment arrive-t-on alors à une dépêche AFP reprise par les autres médias qui parlent de l’événement comme de quelque chose qui brûle sur les réseaux sociaux ? 2500 personnes. Si chacun de mes followers avait tweeté, j’aurais donc rassemblé la France entière ? On s’imagine alors que Twitter représente la France, et ce alors qu’il ne s’agit que de militants d’extrême droite. Ceux-ci ont alors réussi parfaitement leur coup !
Mob justice, meanwhile, is derived from the collective feelings of whoever happens to be participating. The mob's case law is limited to whatever its participants happen to remember and care about in that moment. Its rules of evidence privilege anything that shares easily on social media and that confirms the preexisting belief system of the mob participants. That is a way of administering justice that is just as likely to target innocent people as guilty ones — especially because there's no definition of what "guilty" and "innocent" mean in the first place.
C’est un élément auquel les geeks occidentaux, bien au chaud dans des pays où l’usage de la cryptographie est libre, ne pensent pas toujours. Dans des contextes moins favorables, il est pourtant crucial de l’avoir en tête. Réfléchir en termes de modèle de menace, ce n’est pas raisonner avec des catégories abstraites — « HTTPS is broken » –, c’est chercher la moins pire des solutions à un problème concret. Dans certains cas, se noyer dans la masse des utilisateurs de Gmail peut être bien plus protecteur que d’héberger chez soi son serveur de messagerie et de chiffrer son courrier avec PGP.
Avant j'avais deux problèmes : c'était, faire comprendre aux gens ce que c’était que la société de surveillance, sans être traité de parano ; et ce n'était pas facile.
Avec les révélations Snowden, mon problème a un petit peu changé : c'est arriver à faire comprendre ce que c'est que la société de surveillance à des paranos. C'est-à-dire que le problème auquel je suis confronté c'est qu'avant, les gens comme moi, qui s’intéressaient à ces histoires-là, était facilement brocardées comme paranos. Le problème, aujourd'hui, c'est que tout le monde est devenu parano. C'est ce que je vais essayer de vous montrer et ce pourquoi ça me semble dangereux, ou problématique en tout cas, de passer de la société de la surveillance à la société de paranoïa.
But the harmfulness of conspiracy theory arguably goes much deeper than this. It’s not just that conspiracy belief sometimes causes people to do terrible things. It’s that attachment to the conspiracy worldview violates important norms of trust and forbearance that are central to how we relate to each other and the wider world.
En devenant l’artiste de notre propre vie, on l’assimile à une œuvre et “on veut que cette dernière trouve son public, et la valeur quantitative de l’audimat finit par primer sur toutes les autres”. Autrement dit, peu importe ce qu’on fait du moment qu’on le fait avec style et qu’on récolte du “j’aime” à gogo. Et, sans surprise, le consensualisme remporte la mise: “Il y a une sorte d’effet d’appauvrissement puisqu’on choisit des images consensuelles du bonheur et du plaisir.” Exit donc certaines émotions peu glorieuses à l’image de la tristesse ou du coup de blues, place aux masques de joie et aux expressions convenues du nirvana.
It's become known as the Aarhus Model, a programme designed in Denmark's second city to dissuade young people from going to fight for al-Qaeda or Islamic State. Thirty travelled to Syria in 2013 but only two so far this year - and only one in 2014. Ahmed is one young man who was convinced, a few years ago, to draw back from the first step on a path that could have ended in jihad.
“One thing that occurs to me is the behavior of the tobacco companies denying the connection between smoking and lung cancer for the sake of profits, but this is an order of magnitude greater moral offence, in my opinion, because what is at stake is the fate of the planet, humanity, and the future of civilisation, not to be melodramatic.”
First, emotions organize — rather than disrupt — rational thinking. Traditionally, in the history of Western thought, the prevailing view has been that emotions are enemies of rationality and disruptive of cooperative social relations.