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En devenant l’artiste de notre propre vie, on l’assimile à une œuvre et “on veut que cette dernière trouve son public, et la valeur quantitative de l’audimat finit par primer sur toutes les autres”. Autrement dit, peu importe ce qu’on fait du moment qu’on le fait avec style et qu’on récolte du “j’aime” à gogo. Et, sans surprise, le consensualisme remporte la mise: “Il y a une sorte d’effet d’appauvrissement puisqu’on choisit des images consensuelles du bonheur et du plaisir.” Exit donc certaines émotions peu glorieuses à l’image de la tristesse ou du coup de blues, place aux masques de joie et aux expressions convenues du nirvana.

La réalité est hélas toute autre, car le seul but de ces comptes est d’engranger un maximum de followers, avant d’être revendus au plus offrant et de changer de nom. Un compte « clé en main » avec des centaines de milliers de followers légitimes, (des humains et non des bots) et un bon ratio follower/followé peut rapporter gros. Des tweets de spams peuvent également être glissés dans le contenu contre des dollars sonnants et trébuchants.

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