Fait peu connu du public occidental, le Japon est le deuxième plus grand producteur de musique au monde, juste après les États-Unis. Une production gigantesque et foisonnante, principalement destinée aux Japonais évidemment, et largement dominée par de la pop commerciale assez peu intéressante. Mais il est possible, avec un peu de chance, de tomber sur des petites perles.

Je ne suis pas un énorme fan de J-Pop (pop japonaise, donc) en général et je n'en connais que quelques groupes, mais parmis ceux-ci, je dois dire que j'apprécie tout particulièrement la musique de Mayumi Kojima. Tout ce que je sais d'elle, c'est qu'elle a un bon nombre d'albums à son actif. Lors de mon voyage au Japon (en 1998), j'avais été attiré par la couverture de l'un d'entre eux (Sayonara Cecile cf. image) et j'en avais écouté quelques extraits (sans acheter l'album pour autant) : c'était original, décalé, rafraîchissant. Un mélange de pop, jazz et musiques rétro, accompagné par une voix enfantine et des orchestrations souvent déjantées, lorgnant par moment vers la musique de cirque ou de music-hall. J'avais reposé le casque sur son présentoire en souriant, et puis j'avais un peu cessé d'y penser.

Ce n'est que récemment que j'ai réussi à retrouver d'autres morceaux de cette chanteuse, et mon impression de départ n'a fait que se confirmer. Même si sa voix de gamine espiègle peut finir par agacer à la longue, je retrouve toujours un plaisir un peu enfantin à revenir visiter ses chansons.