Veille - juillet 2015
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Though Dune won the Nebula and Hugo awards, the two most prestigious science fiction prizes, it was not an overnight commercial success. Its fanbase built through the 60s and 70s, circulating in squats, communes, labs and studios, anywhere where the idea of global transformation seemed attractive. Fifty years later it is considered by many to be the greatest novel in the SF canon, and has sold in millions around the world.
In a world where profit is consistently put before both people and the planet, climate economics has everything to do with ethics and morality. Because if we agree that endangering life on earth is a moral crisis, then it is incumbent on us to act like it.
I find this sort of thinking to be dangerous. Once you accept the premise that a life is only worthwhile if it is truly notable and great, then you basically accept the fact that most of the human population sucks and is worthless. And ethically speaking, that is a really dark place to put yourself.
Au final, que retenir de cet éditorial ? L'image d'une Europe condamnée aux « ajustements », refusant toute solidarité interne et en même temps toute différence, montant les peuples les uns contre les autres, établissant une démocratie sur la base de critères économiques. L'Europe dont rêve Arnaud Leparmentier n'est en fait qu'un immense gâchis.
The reason you should boycott bottled water is because it enables a bullshit, backwards vision for society.
Boycotting bottled water means you support the idea that public access to clean, safe water is not only a basic human right, but that it’s a goddamn technological triumph worth protecting. It means you believe that ensuring public access to this resource is the only way to guarantee it will be around in a few more years.
First, emotions organize — rather than disrupt — rational thinking. Traditionally, in the history of Western thought, the prevailing view has been that emotions are enemies of rationality and disruptive of cooperative social relations.
“One thing that occurs to me is the behavior of the tobacco companies denying the connection between smoking and lung cancer for the sake of profits, but this is an order of magnitude greater moral offence, in my opinion, because what is at stake is the fate of the planet, humanity, and the future of civilisation, not to be melodramatic.”
It's become known as the Aarhus Model, a programme designed in Denmark's second city to dissuade young people from going to fight for al-Qaeda or Islamic State. Thirty travelled to Syria in 2013 but only two so far this year - and only one in 2014. Ahmed is one young man who was convinced, a few years ago, to draw back from the first step on a path that could have ended in jihad.
En devenant l’artiste de notre propre vie, on l’assimile à une œuvre et “on veut que cette dernière trouve son public, et la valeur quantitative de l’audimat finit par primer sur toutes les autres”. Autrement dit, peu importe ce qu’on fait du moment qu’on le fait avec style et qu’on récolte du “j’aime” à gogo. Et, sans surprise, le consensualisme remporte la mise: “Il y a une sorte d’effet d’appauvrissement puisqu’on choisit des images consensuelles du bonheur et du plaisir.” Exit donc certaines émotions peu glorieuses à l’image de la tristesse ou du coup de blues, place aux masques de joie et aux expressions convenues du nirvana.
But the harmfulness of conspiracy theory arguably goes much deeper than this. It’s not just that conspiracy belief sometimes causes people to do terrible things. It’s that attachment to the conspiracy worldview violates important norms of trust and forbearance that are central to how we relate to each other and the wider world.
Avant j'avais deux problèmes : c'était, faire comprendre aux gens ce que c’était que la société de surveillance, sans être traité de parano ; et ce n'était pas facile.
Avec les révélations Snowden, mon problème a un petit peu changé : c'est arriver à faire comprendre ce que c'est que la société de surveillance à des paranos. C'est-à-dire que le problème auquel je suis confronté c'est qu'avant, les gens comme moi, qui s’intéressaient à ces histoires-là, était facilement brocardées comme paranos. Le problème, aujourd'hui, c'est que tout le monde est devenu parano. C'est ce que je vais essayer de vous montrer et ce pourquoi ça me semble dangereux, ou problématique en tout cas, de passer de la société de la surveillance à la société de paranoïa.
C’est un élément auquel les geeks occidentaux, bien au chaud dans des pays où l’usage de la cryptographie est libre, ne pensent pas toujours. Dans des contextes moins favorables, il est pourtant crucial de l’avoir en tête. Réfléchir en termes de modèle de menace, ce n’est pas raisonner avec des catégories abstraites — « HTTPS is broken » –, c’est chercher la moins pire des solutions à un problème concret. Dans certains cas, se noyer dans la masse des utilisateurs de Gmail peut être bien plus protecteur que d’héberger chez soi son serveur de messagerie et de chiffrer son courrier avec PGP.
Mob justice, meanwhile, is derived from the collective feelings of whoever happens to be participating. The mob's case law is limited to whatever its participants happen to remember and care about in that moment. Its rules of evidence privilege anything that shares easily on social media and that confirms the preexisting belief system of the mob participants. That is a way of administering justice that is just as likely to target innocent people as guilty ones — especially because there's no definition of what "guilty" and "innocent" mean in the first place.
Il serait donc temps que les médias et les journalistes soient formés à une vue qualitative des réseaux sociaux. Défi difficile, quand on sait que le simple fait de les faire utiliser les réseaux sociaux constituent parfois un challenge de taille. Ils se contentent donc d’une vue quantitative, mais celle-ci est également inexpérimentée. Lorsque BFM TV sort l’information à 15 h, il y a 215 tweets uniques, 882 avec retweets. Quand tous les médias au soir en parlent, cela fait 3211 tweets dont 912 uniques faits, par 2500 personnes. Comment arrive-t-on alors à une dépêche AFP reprise par les autres médias qui parlent de l’événement comme de quelque chose qui brûle sur les réseaux sociaux ? 2500 personnes. Si chacun de mes followers avait tweeté, j’aurais donc rassemblé la France entière ? On s’imagine alors que Twitter représente la France, et ce alors qu’il ne s’agit que de militants d’extrême droite. Ceux-ci ont alors réussi parfaitement leur coup !