de Adrian Lyne
USA, 1990
C'est l'histoire d'un jeune vétéran du Viet-Nam, Jacob Singer (magnifiquement interprété par Tim Robbins), qui travaille comme postier à New York. Et qui commence à avoir des visions cauchemardesques. Il semble voir des démons rôder autour de lui, tandis que son jeune fils décédé, Gabe, revient lui rendre visite. Parallèlement, des visions de la guerre viennent le hanter. Il y a eu une attaque, dans la jungle... Une mission qui a terriblement mal tourné. Que s'est-il passé ce jour-là ? Et pourquoi les compagnons d'arme de Jacob partagent-ils les mêmes symptômes que lui ?
Film injustement méconnu (n'ayons pas peur des mots : scandaleusement méconnu), que j'ai découvert récemment un peu par hasard (quelqu'un y faisait allusion sur IMDB, ça a éveillé ma curiosité), L'Échelle de Jacob fait à mon avis partie des plus grands films du cinéma fantastique. Le long texte qui suit est le fruit de réflexions suscitées par le film bien sûr, mais aussi par l'article consacré par Mad Movies à ce film (et que l'on peut lire sur leur site web) et par les commentaires de certains lecteurs dudit article.
La suite de mon texte révèle et commente largement la fin du film, et cette lecture est fortement déconseillée à tous ceux qui n'ont pas (encore) vu le film. Croyez-moi, il mérite franchement le détour, mérite qu'on l'approche sans attentes particulières et qu'on se fasse sa propre opinion en le voyant. Revenez quand vous l'aurez vu. ;-)