Le grandiose lac de lave d'Halema'uma'u (que notre guide français prononçait parfois "allez Momo", mais ne faites pas comme ça). Apparu en 2008, c'est le deuxième lac de lave du volcan Kīlauea, après le lac du Puʻu ʻŌʻō (apparu en 1983 et toujours présent), beaucoup plus difficile d'accès. Nous avons eu la chance d'arriver à un moment où le niveau du lac était particulièrement élevé, ce qui le rendait d'autant plus spectaculaire. Durant notre visite, la zone bouillonnante qu'on voit sur le bord opposé du lac s'est progressivement décalée, toujours le long du bord, dans le sens des aiguilles d'une montre, pour se diriger vers nous. Nous l'avons quitté alors que sa proximité commençait à devenir, disons... inconfortable.
Les éruptions sur Hawaii émettent généralement de la lave très fluide, qui peut couler en rivières sur les flancs du volcan. La surface de ces rivières tend à se solidifier assez rapidement au contact de l'air, formant une croûte sous laquelle la lave continue de couler. Ainsi se forment des tunnels de lave, qui perdurent lorsque le flux de lave se tarit (à la fin de l'éruption ou simplement si la lave change de cours). Hawaii compte un très grand nombre de ces tunnels, dont certains sont visitables et s'étirent sur des distances considérables : le plus long d'entre eux dépasse 60 kilomètres. Nous nous sommes contentés d'un parcours de deux ou trois kilomètres.
Nouvelle excursion de nuit pour tenter d'aller observer des coulées de lave se jetant dans l'océan. Hawaii est le seul lieu au monde où l'on peut observer ce phénomène, mais en raison de l'activité volcanique intense, les coulées de lave ne cessent de se déplacer. Il faut donc marcher de nuit sur des champs de lave qui s'étendent à perte de vue et espérer réussir à trouver un point de vue intéressant. En raison de la configuration durant notre passage, nous n'avons pas pu nous approcher suffisamment, et par conséquent ces photos ne sont pas les plus intéressantes du voyage.
Visite du Hawaii Tropical Botanical Garden. Des plantes aux formes et couleurs invraisemblables, dont je suis malheureusement bien incapable de vous donner les noms...
Volcan endormi depuis 4'500 ans et qui culmine à 4'207 mètres au-dessus du niveau de la mer (ce qui en fait le 15ème sommet le plus élevé au monde), le Mauna Kea constitue le plus haut sommet de l'état de Hawaii, dominant d'à peine 40 mètres son voisin le Mauna Loa. Mais la plus grosse partie de cette montagne est en fait submergée, et si on la mesure depuis la plancher océanique, le Mauna Kea mesure plus de 10'000 mètres, ce qui en fait la plus grande montagne du monde —tellement massive (plus de 30'000 km³) qu'elle enfonce le plancher océanique de 6 kilomètres ! (Pour l'anecdote, son voisin le Mauna Loa enfonce encore davantage la croûte terrestre, et si on le mesure depuis sa base, il atteint les 17 kilomètres de hauteur.)
Le sommet, en haute altitude, loin de toute pollution lumineuse ou atmosphérique, et relativement proche de l'équateur, est un lieu idéal pour les observations astronomiques; il est occupé par pas moins de 13 observatoires, fondés par 11 différents pays.
Le sommet, en haute altitude, loin de toute pollution lumineuse ou atmosphérique, et relativement proche de l'équateur, est un lieu idéal pour les observations astronomiques; il est occupé par pas moins de 13 observatoires, fondés par 11 différents pays.
Visite du parc et de ses nombreux cratères, champs de basalte etc.
Levés très tôt le matin pour prendre un petit bateau et aller observer les coulées de lave arrivant dans l'océan depuis la mer, avant le lever du soleil.
L'eau à proximité des coulées est paraît-il à 60°C (la lave elle-même peut atteindre 1'200°C), mais je n'ai pas mis la main pour vérifier...
La mer était un peu agitée, et le fracas des vagues contre le rivage se mélangeait à la musique hawaïenne diffusée par la radio du pilote, dans un contraste un peu surréaliste.
C'est sur cette série de photos que je suis particulièrement heureux d'avoir opté pour le mode manuel de mon appareil reflex, qui m'a permis d'obtenir des contrastes plus forts et plus intéressants que ce que n'aurait donné (je pense) le mode automatique.
L'eau à proximité des coulées est paraît-il à 60°C (la lave elle-même peut atteindre 1'200°C), mais je n'ai pas mis la main pour vérifier...
La mer était un peu agitée, et le fracas des vagues contre le rivage se mélangeait à la musique hawaïenne diffusée par la radio du pilote, dans un contraste un peu surréaliste.
C'est sur cette série de photos que je suis particulièrement heureux d'avoir opté pour le mode manuel de mon appareil reflex, qui m'a permis d'obtenir des contrastes plus forts et plus intéressants que ce que n'aurait donné (je pense) le mode automatique.
Ajouter un commentaire