Et nous arrivons enfin au cœur de l'action : un important champ de lave encore "fraîche". Nous établissons un "camp" (simplement pour y poser nos sacs) sur une zone stable et un peu en hauteur, et puis nous nous baladons au milieu de ces coulées qui avancent lentement en émettant des petits bruits de craquements, parfois presque cristallins, lorsque la roche en fusion se refroidit.
Il faut évidemment toujours faire attention où l'on pose ses pieds, et aussi veiller à ne pas se laisser encercler par la lave qui surgirait silencieusement derrière nous, trop absorbés à tout photographier.
Il faut évidemment toujours faire attention où l'on pose ses pieds, et aussi veiller à ne pas se laisser encercler par la lave qui surgirait silencieusement derrière nous, trop absorbés à tout photographier.
En une nuit, le niveau du lac de lave d'Halema'uma'u, très élevé depuis notre arrivée, est descendu de 20 mètres. Pour notre guide, cela veut dire qu'un bouchon dans un canal souterrain, qui empêchait la lave de s'évacuer, vient de céder. Et surtout, cela veut dire qu'il y a de fortes chances pour que cette lave se soit répandue quelque part en contrebas, sur le flanc du volcan. Nous partons donc de nuit, dans l'espoir de pouvoir observer ces coulées.
Au terme de quelques heures de marche nocturne sur un champ de roches basaltiques (très abrasives ! Port de gants épais fortement recommandé, car en cas de chute vous êtes certain de vous trancher la main), nous avons trouvé notre Eldorado.
Au terme de quelques heures de marche nocturne sur un champ de roches basaltiques (très abrasives ! Port de gants épais fortement recommandé, car en cas de chute vous êtes certain de vous trancher la main), nous avons trouvé notre Eldorado.
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