On peut sans trop de risque s'approcher de la lave, car celle-ci avance très lentement. Le risque est plutôt de ne pas voir une nouvelle coulée surgir silencieusement derrière soi, et se retrouver ainsi encerclé.
Pour autant, on peut difficilement s'approcher beaucoup, car la température de la lave est telle (jusqu'à 1'200°C) qu'on a l'impression de mettre la tête dans un four allumé. À 2 mètres, on tient difficilement plus de quelques secondes avant d'avoir une sensation de brûlure sur le visage. (Bien sûr cela dépend aussi de la quantité de lave, mais il n'en faut pas énormément pour dégager une chaleur considérable.)
Pour autant, on peut difficilement s'approcher beaucoup, car la température de la lave est telle (jusqu'à 1'200°C) qu'on a l'impression de mettre la tête dans un four allumé. À 2 mètres, on tient difficilement plus de quelques secondes avant d'avoir une sensation de brûlure sur le visage. (Bien sûr cela dépend aussi de la quantité de lave, mais il n'en faut pas énormément pour dégager une chaleur considérable.)
En une nuit, le niveau du lac de lave d'Halema'uma'u, très élevé depuis notre arrivée, est descendu de 20 mètres. Pour notre guide, cela veut dire qu'un bouchon dans un canal souterrain, qui empêchait la lave de s'évacuer, vient de céder. Et surtout, cela veut dire qu'il y a de fortes chances pour que cette lave se soit répandue quelque part en contrebas, sur le flanc du volcan. Nous partons donc de nuit, dans l'espoir de pouvoir observer ces coulées.
Au terme de quelques heures de marche nocturne sur un champ de roches basaltiques (très abrasives ! Port de gants épais fortement recommandé, car en cas de chute vous êtes certain de vous trancher la main), nous avons trouvé notre Eldorado.
Au terme de quelques heures de marche nocturne sur un champ de roches basaltiques (très abrasives ! Port de gants épais fortement recommandé, car en cas de chute vous êtes certain de vous trancher la main), nous avons trouvé notre Eldorado.
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