Sur la porte :
Lorsque nous sommes enfermés dans nos cellules, le seul moyen de communiquer entre nous, c'est le YOYO. Tout est bon pour en confectionner : lacets de chaussures attachés bout à bout, draps déchirés. Trocs de friandises, de café, de cigarettes et de petits mots.
LA SOUFFRANCE, EN ME CREUSANT COMME UN BOL, ME PERMET DE CONTENIR PLUS.
Rien ne ressemble plus à une prison qu'un poing fermé.
Je désire me détacher des souvenirs de mon passé.
Ne me libérez pas, je m'en charge.
J'AI FAIT UN REVE. J'AI REVE D'UNE EPONGE. D'UNE EPONGE GEANTE QUI ESSUIERAIT NOTRE PLANETE ET LA LAVERAIT DES SOUILLURES DE L'HOMME, POUR QU'ON RECOMMENCE PROPREMENT.
Champ Dollon, de ma violence
Tu as été la potence
Et de toutes mes perversions
Tu as su faire la moisson
L'envie, l'ennui, la nuit
me poursuit, me détruit.
Je me perds dans cet infini
J'erre, de l'enfer au paradis.
QUAND JE SUIS A LA PROMENADE, IL Y A UN MEC QUI ME FAIT DES SIGNES ET ME SALUE DE SA CELLULE. MOI J'AIME DANSER, ALORS IL MET DE LA MUSIQUE ET JE DANSE POUR LUI.
PAROLES DE DETENUS
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